MISE EN PLACE DE PROCÉDURES DE PLAINTE  De nombreux États ont mis en place des procédures Article 13 de l’UNCAT permettant aux individus de déposer plainte pour torture et autres mauvais traitements auprès d’organes internes Tout État partie assure à toute personne qui et externes. Certains acteurs ont créé en interne un prétend avoir été soumise à la torture sur tout large éventail d’organes et de procédures de traitement territoire sous sa juridiction le droit de porter des plaintes, notamment la police ; les établissements plainte devant les autorités compétentes dudit État pénitentiaires ; les centres de détention pour mineur·e·s ; qui procéderont immédiatement et impartialement les centres de détention réservés spécifiquement aux à l’examen de sa cause […]. migrant·e·s ; les installations militaires ; les hôpitaux ; ainsi que les foyers pour enfants, personnes âgées, malades mentaux ou personnes vivant avec un handicap. En outre, de nombreux États ont mis en place des organes externes tels que des Institutions nationales des droits de l’homme, des organes chargés de contrôler des institutions ou des services spécifiques qui sont habilités à examiner les plaintes pour mauvais traitements. ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS D’UNE PROCÉDURE DE PLAINTE EFFICACE  Pour être efficaces, une procédure de plainte doit réunir les éléments clés suivants : Être prévue par la loi Être connue et accessible Traiter les plaintes sans délai et mettre en place un système d’archivage Accorder une attention particulière aux personnes en situation de vulnérabilité Prévue par la loi Les constitutions ou les législations nationales garantissent souvent un droit générique de porter plainte contre des violations des droits humains. Certaines législations prévoient explicitement que les victimes d’actes de torture ou d’autres mauvais traitements ainsi que d’autres individus ont le droit de déposer plainte contre les auteurs de ces actes. Dans la plupart des États, les victimes de torture ou de mauvais traitements ont également le droit de déposer une plainte pénale auprès de la police ou d’autres autorités chargées de l’application de la loi. Ouganda : La législation anti-torture inclut une disposition spécifique prévoyant le droit de déposer plainte contre les auteurs d’actes de torture L’article 11 de la loi de 2012 relative à la prévention et l’interdiction de la torture précise que toute personne faisant état d’une infraction prévue par cette loi (que cet individu soit ou non victime de l’infraction) a le droit de déposer plainte auprès de la police, de la Commission nationale des droits de l’homme ou de toute autre institution ou organe ayant compétence sur cette infraction. Cette plainte doit donner lieu sans délai à une enquête et, s’il existe des motifs solides susceptibles d’étayer cette allégation, la police doit arrêter et détenir l’individu mis en cause et l’inculper de l’infraction qu’il est accusé d’avoir commise. OUTIL : Procédures et mécanismes de plainte et d'enquête au niveau national sur les actes de torture et les mauvais traitements 2/17

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